A propos de ce blog

Nom du blog :
stagebarcelone
Description du blog :
En stage à Barcelone pour 5 mois, dernière année d'école d'ingé et master recherche en datamining...
Catégorie :
Blog Tourisme et Voyages
Date de création :
01.03.2008
Dernière mise à jour :
01.08.2008

RSS

Rubriques

>> Toutes les rubriques <<
· Tourisme (26)
· Fiesta (6)
· Cuisine (9)
· Stage (4)
· Hockey sub (2)
· Visites (2)

Navigation

Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or stagebarcelone
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !

Articles les plus lus

· Perfide Albion
· Modelo 790 (vaut bien le formulaire E111)
· Colorado humide
· Bacardi night
· Tarragona : veni vidi... visite

· Dimanche : Poble Español + vieille ville + Fondati
· Voyage
· Bon appétit bien sûr
· Tinc una bici :)
· Ramequins coulants au chocolat
· La UPC
· Saint Patrick
· Jet Airways, change the way you fly...
· Championnat d'Espagne de hockey sub
· "Et la pendule fait tic tac"...

Voir plus 

Statistiques 67 articles


Derniers commentaires

helo! chaud chaud 39°c que c bon le soleil vive les vacances big bisous ...
Par mathioudeborah, le 30.07.2010

elle est jolie cette photo. bon week endhttp://agne snounou89.cent erblog.net
Par Agnès, le 29.05.2009

bonsoir, je suis de passe sur ton blog, et je le trouve super, surtout que moi aussi j'aime voyager, bonne con
Par robert, le 02.02.2009

je voudrai avoirrr 200 credi svp et mercii lien vers mon blog
Par aisse, le 21.12.2008

...comment tu fais pour survivre ? 2° au dessus de la température du corps -_-' il fait plus frais dans
Par Tunio, le 04.08.2008

Voir plus

RSS
Recherche

Colorado humide

Colorado humide

Publié le 14/05/2008 à 12:00 par stagebarcelone
Colorado humide
Lundi, c'est la Pentecôte, ou "segona pasqua" ici. Donc férié :) Ayant fait les musées samedi, glandé dimanche, l'excursion du week-end est donc prévue pour aujourd'hui. Enfin, tout va dépendre de ma motivation à me lever de bonne heure et surtout du temps, la météo étant encore pessimiste. 7h30 je suis réveillé, et le ciel ne semble pas très menaçant. C'est donc parti pour la préparation du sac à dos, et vérification du vélo.

But du jour : aller en train à Vic, ville située à une bonne centaine de kilomètres de Barcelone. De là, je ne suis plus qu'à une trentaine de kilomètres de vélo d'un lac de barrage, situé dans des gorges et comportant une église qui, après un long séjour sous les eaux, est maintenant de retour à la surface.

Départ en début de matinée de Barcelona Sants pour un trajet de 1h30. Je me retrouve dans le même wagon que le club des joyeux moutons, version retraités de la SNCF. Deux d'entre eux sont d'ailleurs assez pittoresques, sorte de couple entre Laurel/Hardy et Bouvard/Pécuchet. Le petit gros semble être le GO du voyage, ou du moins se comporte comme tel. Il exhibe fièrement une casquette de chef de gare et un badge avec les lettres SNCF brodées. Quand il ne tient pas compagnie à son acolyte, il se balade dans tout le wagon pour vérifier auprès de ses ouailles si tout va bien, tout en narrant des anecdotes sans doute très intéressantes à condition d'être cheminot (ou pas d'ailleurs, car le succès ne semble pas toujours au rendez-vous même auprès de ses congénères). Enfin bon, grâce à lui, je suis maintenant incollable sur la différence entre le "Pullman Orient Express" et le "Vénus Orient Express". Laurel, lui, est beaucoup plus discret. figure angulause, petites lunettes sur le bout du nez et collier de barbe, veste de velours marron. Le parfait cliché du vieux prof. Il tient un petit carnet sur lequel il semble noter frénétiquement chaque changement de voie, croisement, etc. Tente d'intéresser Hardy (qui s'en fout éperdument) aux différents types de rails et d'engins d'entretien utilisés par les Espagnols. Leur observation m'aura bien occupé la moitié du voyage.

Arrivé à Vic, je tombe assez vite sur la place principale. Immense, grande esplanade servant sans doute pour les marchés. Petit passage par l'office de tourisme histoire de récupérer la carte de la région et le plan de la ville. Visite rapide de Vic, où l'on trouve une église, monastère, ou chapelle à chaque coin de rue. Petite halte à la cathédrale, très impressionnante malgré encore une fois une avalanche de styles différents cohabitant parfois sans grande harmonie. En tout cas, les piliers massifs à section carrée et l'ensemble des peintures murales impose le respect. Il est déjà midi, temps de reprendre le vélo si je veux trouver mon lac.

Je quitte Vic par une route plutôt plate, mais l'horizon bouché de partout par des montagnes ne me laisse pas grand espoir quant à l'état de mes jambes à la fin de la journée. Petite halte pique-nique sous l'œil interrogateur d'un troupeau de vaches, de passage dans le coin. Après s'être assurées que je ne leur voulais pas de mal, elles continuent à brouter (l'inverse est également vrai, je continue donc mon sandwich). Un peu partout dès que la pente le permet, on trouve de mini-champs de blés, je ne sais pas comment ils le fauchent mais je vois mal une moissonneuse batteuse passer par ici.

Quelques lacets plus loin, le paysage commence à changer. Les collines font place à de petites montagnes (1300m pour le plus haut sommet du coin) dont les sommets érodés forment des falaises, donnant au coin un petit air Colorado, la végétation en plus. Je finis enfin par trouver mon lac, rafraîchi par la première averse de la journée. Je suis pile à l'opposé de l'église, que je distingue sur l'autre rive. Consultation de la carte, une route (enfin, un machin signalé par un ruban blanc discontinu) semble se frayer un passage en bas d'une des falaises, et rejoindre une route plus importante donnant peut-être accès à un autre chemin semblant se diriger vers l'église. Devant tant de certitudes, je me remets en selle. Le premier chemin est comme prévu assez accidenté. Je n'y croise que des 4x4 qui s'y aventurent avec précaution, et dans plus d'un passage je suis un peu crispé sur les freins, ne voulant surtout pas prendre de vitesse. Il n'empêche, les points de vue sont splendides. Un micro-climat semble bien installé dans ces gorges, la végétation fait plus penser à une forêt humide qu'à un maquis méditerranéen. Je finis par atteindre ma route, puis le barrage.

En ce qui concerne le barrage, petite explication pour l'église : Lors de la mise en eau, un village a du être évacué avant d'être englouti. Seul dépassait des eaux le sommet de l'église, dans les années 1970. Mais depuis, le niveau de l'eau a baissé d'une bonne cinquantaine de mètres. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Je ne sais pas non plus depuis quand, si c'est passager ou pas, etc. Le résultat est en tout cas que le barrage semble complètement inutile, les vannes étant plusieurs dizaines de mètres au-dessus du niveau de l'eau, et surtout l'église est maintenant au sec ainsi que quelques ruines de maison. C'est donc l'attraction du coin. Après le barrage, cap sur l'église que je trouve sans difficulté. Il est déjà 15h00, il serait temps de penser à rentrer.

Pour le retour, j'ai repéré une route un peu plus importante que mes chemins à flanc de colline. Un gars du coin m'indique que j'y trouverai également moins de montées et de descentes. Je suis sceptique, le barrage se situe à la cote 100 et la route franchit un col à la cote 1000. Enfin bon, pas trop le choix. Maintenant, j'avoue que le gars avait raison. Il n'y avait qu'une seule montée. Seulement, elle faisait 10kms. J'ai été presque content quand une grosse averse est arrivée, à la moitié de la montée, pour me rafraîchir. Par contre, après le col, le pour bonheur, c'est la descente qui elle aussi faisait 10kms. Arrivé à Vic sans avoir donné un coup de pédale depuis presque une demi-heure, je réussis à attraper le train de 16h45. Le retour aura été plus direct que l'aller.

Arrivé à l'appart, petit chat avec la famille (coucou Mamie ;) ) et nouveau départ pour un spectacle de flamenco déniché placa Reial par Bérengère.
http://nico.mart.free.fr/barcelone/20080512_Vic/album.php